Le HMS A1[Note 1] était le premier sous-marin de conception britannique de la Royal Navy, et le premier submersible perdu corps et biens.
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HMS A1 | |||
![]() Le HMS A1 | |||
Type | Sous-marin | ||
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Fonction | militaire | ||
Histoire | |||
A servi dans | ![]() |
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Commanditaire | Royal Navy | ||
Constructeur | Vickers | ||
Chantier naval | Barrow-in-Furness ![]() |
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Fabrication | acier | ||
Quille posée | [1] | ||
Lancement | |||
Statut | coulé en 1911, épave retrouvée en 1989. | ||
Équipage | |||
Équipage | 2 officiers, 9 sous-mariniers | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 32.15 m | ||
Maître-bau | 3.88 m | ||
Tirant d'eau | 3.88 m | ||
Déplacement | 190 tonnes en surface 207 t en plongée |
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Propulsion | 1 moteur à essence 16 cylindres Wolseley 1 moteur électrique 1 hélice |
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Puissance | essence : 450 ch électrique : 87 ch |
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Vitesse | 11 nœuds en surface 7 nœuds en plongée |
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Caractéristiques militaires | |||
Armement | 2 tubes lance-torpilles de 457 mm (4 torpilles) d’étrave[2] | ||
Rayon d'action | 360 nautiques à 10 nœuds en surface 20 nautiques à 5 nœuds en plongée |
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Localisation | |||
Coordonnées | 50° 44′ 33″ nord, 0° 55′ 17″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Hampshire
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
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Il était le navire de tête des sous-marins de classe A, et le seul à avoir un unique tube lance-torpilles avant. En fait, il a coulé deux fois : d’abord en 1904, lorsqu’il est devenu le premier sous-marin perdu, avec tout son équipage. Cependant, il a été renfloué, mais il a coulé de nouveau en 1911, cette fois-ci sans personne à bord. Son épave a été retrouvée en 1989 et a été classée en vertu de la Loi sur la protection des épaves en 1998[3]. L’épave protégée est gérée par English Heritage.
Il s’agissait d’un sous-marin de classe Holland agrandi et amélioré, plus long de 40 pieds (12 m) que les cinq sous-marins de classe Holland de la Royal Navy. L’amélioration la plus notable a été l’ajout d’un kiosque[1]. Les navires standard de classe A qui le suivirent étaient encore plus gros, et différents de lui à plusieurs égards.
Comme tous les membres de sa classe, il fut construit par Vickers à Barrow-in-Furness. Il fut lancé le [4].
Avant même de quitter le chantier naval, il fut victime d’une explosion d’hydrogène[5]. Plus tard, alors qu’il était remorqué jusqu’à Portsmouth pour rejoindre les autres sous-marins de la marine, l’eau de mer a réussi à atteindre ses batteries, qui ont alors dégagé du chlore gazeux, ce qui a nécessité l’évacuation du navire[5].
Il a coulé accidentellement une première fois dans le Solent le , alors qu’il effectuait un exercice d’attaque contre le croiseur protégé HMS Juno. Il fut heurté du côté tribord du kiosque par un bateau à vapeur, le SS Berwick Castle, qui était en route de Southampton à Hambourg. Il a coulé dans seulement 39 pieds (12 m) d’eau, mais le bateau a été inondé et tout l’équipage s’est noyé. L’une des conséquences de cet accident a été que tous les sous-marins suivants de la Royal Navy ont été munis d’une écoutille étanche au pied du kiosque[6].
Il fut renfloué le , réparé et remis en service. À la suite d’une explosion d’essence en , il fut converti en banc d'essai pour le Comité de lutte anti-sous-marine de l’Amirauté.
Il a été perdu à nouveau un an plus tard, naviguant en immersion sous pilote automatique, sans équipage. Bien que sa position lors de son naufrage ait été connue à l’époque, tous les efforts pour le localiser ont été vains. Ce n’est qu’en 1989 qu’un pêcheur local a découvert l’épave dans Bracklesham Bay, à environ 5 milles marins (8,0 km) du lieu du naufrage[7]. On pense qu’il n’a été que partiellement inondé lorsqu’il a coulé, et la flottabilité partielle qui en a résulté a fait en sorte que l’épave s’est déplacée dans les forts courants marins locaux. L’épave a été inscrite en vertu de la Loi sur la protection des épaves le [8] et inscrite une seconde fois pour étendre la zone couverte le [9].
Un sentier de plongée physique et virtuelle, développé par la Société d’archéologie maritime, permet de le visiter[10].