Le sous-marin Jean-Autric est un sous-marin français d'origine allemande lancé le sous le nom d'U-105[1]. Le , il est réquisitionné en réparation des dommages de guerre par les troupes françaises qui en prennent possession et le rebaptisent [2] sous-marin Jean-Autric. Il servira jusqu'au et sera démantelé en 1938.
Pour le capitaine de frégate, voir Jean Autric.
Ne doit pas être confondu avec Unterseeboot 105 (1940).
Cet article est une ébauche concernant les sous-marins, la Marine française et la Kaiserliche Marine.
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Jean-Autric | |
![]() Sous-marin Jean-Autric | |
Autres noms | ex-U-105 ![]() |
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Type | Sous-marin type U 93 |
Histoire | |
A servi dans | ![]() ![]() |
Chantier naval | Germaniawerft, Kiel, Germany |
Commandé | 1916 |
Lancement | |
Statut | retiré |
Équipage | |
Commandant | Négadelle (1923-1924) Moreau (1925-1926) |
Équipage | 45 hommes + 4 officiers |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 71,60 m |
Maître-bau | 6,30 m |
Tirant d'eau | 3,90 m |
Propulsion | 2 moteurs diesel M.A.N., 2 moteurs électriques de propulsion Siemens-Schuckert |
Puissance | 2400/1494 ch |
Profondeur | 50 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes d'étrave (500/450mm), 2 tubes étanches fixes à l'arrière (500 mm/450 mm), canon de 105 mm à l'avant (1916), canon de 88 mm à l'arrière, 2 mitrailleuses (1907) |
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Le sous-marin fut construit par l’Arsenal Germania à Kiel en 1916.
Du au , il est sous le commandement de Friedrich Strackerjan (né le ). L’U-105 effectua 6 patrouilles (IV flottille) et coula 19 navires ennemis pour un tonnage total de 55 834 tonnes. Il endommagea également deux autres bâtiments[1].
Liste des navires ennemis coulés (le tonnage est alors mentionné) ou endommagés par l’U-105[1].
Jean Baptiste Pierre Marius Autric était un capitaine de frégate né le à Toulon. Commandant en second du cuirassé Bouvet, il disparaît aux Dardanelles le . Il est englouti avec le bâtiment alors qu'il était descendu dans l'entrepont pour lutter jusqu'à la dernière minute contre l'invasion de l'eau. Il sera déclaré Mort pour la France le (disparu en mer avec le Bouvet) par jugement du Tribunal de Toulon en date du [3].