Le Narval est un sous-marin français, conçu par Maxime Laubeuf, qui est lancé en 1899. Sa silhouette et plusieurs innovations préfigurent ce que seront les sous-marins des cinquante années suivantes[2].
Pour les autres navires du même nom, voir Narval (sous-marin).
Cet article est une ébauche concernant les sous-marins et la Marine française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Narval | |
![]() Le Narval en 1900. | |
Type | Sous-marin |
---|---|
Histoire | |
A servi dans | ![]() |
Architecte | Maxime Laubeuf |
Quille posée | 1898[1] |
Lancement | |
Mise en service | 1900 |
Statut | Rayé des listes en |
Équipage | |
Équipage | 13 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 34,0 m |
Maître-bau | 3,80 m |
Tirant d'eau | 1,80 m |
Déplacement | 117 tonnes (en surface) 202 tonnes (en plongée) |
Propulsion | 1 hélice Une chaudière tubulaire Adolphe-Seigle 1 moteur électrique |
Puissance | 220 ch (vapeur) 80 ch (électrique) |
Vitesse | 9,9 nœuds (18,3 km/h) (en surface) 5,3 nœuds (9,8 km/h) (en plongée) |
Profondeur | 30 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 torpilles de 450 mm |
Rayon d'action | 340 miles nautique a 8.8 nds en surface
58 miles nautique a 2.8 nœud en plongée |
modifier ![]() |
Le Narval est un navire submersible conçu par Maxime Laubeuf. Il dispose d'un moteur à vapeur et d'un moteur électrique. Il est le premier sous-marin français à disposer d'une double coque[1].
Conçu dans le cadre du concours de 1896 lancé par Édouard Lockoy ministre de la marine. L’ingénieur Maxime Laubeuf va lancer un projet de submersible inspiré par l'amiral Baudry Lacantinerie, ancien commandant du Gymnote : « Un sous-marin ne sera pas perpétuellement en plongée; pour se rendre au loin, attaquer les rades ennemies, il devra pouvoir naviguer en surface. [...] Il devra tenir la mer aussi bien que nos torpilleurs et avoir la même distance franchissable. »[3]
Pour la conception du Narval, Maxime Laubeuf va s’éloigner de la vision du sous marin réduit au rôle d'arme de défense à courte portée, pour en faire une arme offensive. Pour cela il va abandonner le tout électrique; il garde le moteur électrique pour la plongée mais rajoute une machine à vapeur chauffée au pétrole pour naviguer en surface. Pour les lignes d'eau du submersible il va s’inspirer des torpilleurs de défense mobile type « torpilleur 126 » qui avaient une excellente réputation. Avec ce choix Maxime Laubeuf fait l’inverse de ce qui a été fait jusqu'alors : au lieu de partir du sous marin électrique et d’essayer d'en améliorer les performances, il prend pour base un navire de surface qui a fait ses preuves et le rend capable de plonger; il lance ainsi le concept de « torpilleur submersible », terme qui sera raccourci en « submersible ».
La Narval fut équipé de 4 tube lance torpille de type Drzewiecki capable de lancer les torpilles modèle 1892.
Même s'il n'était pas parfait, souffrant de problèmes de fragilité au niveau des barres de plongée et trop sensible à l'avant ainsi qu'une habitabilité très spartiate, le Narval fut dès le début un navire innovant qui a permis au sous marin de sortir de son rôle de chien de garde des ports militaires et commerciaux et de devenir une nouvelle arme qui allait montrer son efficacité durant les deux guerres mondiales.[4]
Sur les autres projets Wikimedia :