Le Rubis est un sous-marin nucléaire d'attaque de la Marine nationale française. Navire de tête de la classe Rubis, il est en service de 1983 à 2022. Affecté à l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA) basée à Toulon, il participe notamment à la guerre du Golfe et aux opérations Héraclès et Harmattan. Depuis le sa ville marraine est Nuits-Saint-Georges.
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1 réacteur à eau pressurisée K48, 1 moteur électrique de propulsion, 1 hélice
Puissance
7 000 kW
Profondeur
> 300 m
Caractéristiques militaires
Armement
4 tubes de 533 mm avec 14 torpilles F 17 mod 2 et missiles surface-surface Exocet SM 39
Électronique
2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP 1 radar de veille surface DRUA 33 1 sonar multifonctions DMUX 20 1 sonar passif ETBF DSUV 62 C 1 groupement microphone DSUV 62 C système de combat informatisé TITAC liaison 14 1 détecteur radar ARUR 13
Carrière
Port d'attache
Toulon
Indicatif
S601
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Histoire
Construction
Initialement dénommé Provence[1], le Rubis a été mis en chantier le . Il a été lancé le à Cherbourg (Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016), et admis au service actif le .
Service actif
En 1985 , le Rubis récupère en mer trois agents de la DGSE lors de l'affaire du Rainbow Warrior[2],[3].
En 1991, il est déployé pendant la Guerre du Golfe. En 1999, il participe à l'opération Trident pendant la guerre du Kosovo, puis en 2002 à l'opération Héraclès dans l'océan Indien dans le cadre de l'intervention en Afghanistan. En 2011, le Rubis est déployé en Méditerranée dans le cadre de l'opération Harmattan, lors de l'intervention en Libye.
En 2022, il effectue sa dernière mission opérationnelle du 30 juin au 30 juillet. Il quitte Toulon le 21 octobre 2022 [4] à destination de Cherbourg, où il arrive le 5 novembre afin d'être désarmé[5].
Accidents
: le SNA Rubis entre en collision avec le pétrolier Lyria au large de Toulon lors de sa remontée en surface provoquant une pollution de 2 000 tonnes d'hydrocarbures.
: le Rubis heurte le fond de la mer au large de la côte Varoise provoquant des dégâts importants.
Décorations
Fourragère aux couleurs de la Croix de l’Ordre de la Libération (depuis le ).
Médaille de la Croix de la Valeur militaire avec une palme sur le fanion (depuis le ).
Caractéristiques
Navigation
Le Rubis est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP créées par Sagem pour les sous-marins de types SNA[6].
Grâce à leur technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.
Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française: des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427p. [détail de l’édition] (ISBN2-7373-1129-2, BNF35734655)
Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll.«Bouquins», , 1508p. (ISBN2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
Alain Boulaire, La Marine française: De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383p. (ISBN978-2-35678-056-0)
Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526p. (ISBN978-2-262-03715-4)
Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91p. (ISBN2-915379-40-8), p.88-89.
Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119p. (ISBN978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN978-2-35743-041-9), p.77.
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