La Sibylle (S617)[1] (ex-P79, ex-HMS Sportsman (P229)) faisait partie des unités sous-marines de Groupe 3 de la classe S construites entre 1941 et 1944 par les Britanniques pour des opérations offensives.
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Torpillage, le , du navire allemand le SS Petrella, transportant 3 173 prisonniers de guerre italiens. 2 670 d'entre eux périssent.
La Sibylle avait été prêtée à la France en 1951, ainsi que trois autres submersibles (Sultane 2, Saphir 3 et Sirène 3), que la Marine française avait affectés au GASM[2] (Groupe d'action sous-marine).
Devant assurer la formation des sous-mariniers dans le cadre du GASM de Toulon, le sous-marin est débarrassé de son artillerie de pont et ses tubes lance-torpilles sont condamnés.
Un schnorchel rabattable est installé derrière la baignoire.
Le sous-marin français Sibylle[3], qui effectuait des exercices de plongée entre Toulon et le cap Camarat, avec quarante-huit hommes à son bord, le n'est pas remonté à la surface.
Sa disparition a soulevé une vive émotion en France, mais aussi en Grande-Bretagne où la Royal Navy a offert sa participation aux recherches. La Sibylle, commandée par le lieutenant de vaisseau Gustave Curot, était cependant d'ores et déjà considérée comme perdue. Le sous-marin reposait par sept cents mètres de fond. À une telle profondeur, les secours, à supposer que sa coque n'ait pas été disloquée par la pression, étaient absolument impossibles à réaliser.