L’USS James Madison (SSBN-627) est un sous-marin nucléaire lanceur d’engins de la classe James Madison de l’United States Navy. Il a été en service de 1964 à 1992. Ce sous-marin est le second navire de la Navy à porter le nom de James Madison, quatrième président des États-Unis.
Pour les autres navires du même nom, voir USS James Madison.
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USS James Madison | |
![]() Le James Madison en mer le 17 janvier 1986. | |
Type | Sous-marin nucléaire lanceur d'engins |
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Classe | James Madison |
Histoire | |
A servi dans | ![]() |
Chantier naval | Chantier naval de Newport News, Virginie |
Commandé | [1] |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Rayé des registres le , recyclage terminé le |
Équipage | |
Équipage | 132 officiers et membres d'équipage[2] avec deux équipages |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 425 pieds (129,5 mètres) |
Maître-bau | 33 pieds (10 mètres) |
Tirant d'eau | 32 pieds (9,7 mètres) |
Déplacement | 7 417 tonnes en surface et 8 250 tonnes en plongée |
Propulsion | 1 réacteur nucléaire S5W |
Vitesse | Plus de 20 nœuds(37 km/h) |
Profondeur | > 120 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes de 21 pouces (53 cm) de torpilles Mark 48 ; 16 missiles Trident C-4 |
Rayon d'action | Illimité |
Carrière | |
Indicatif | SSBN-627 |
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Commandé le au chantier naval de Newport News en Virginie, la quille du James Madison fut posée mois d'un an plus tard, le . Il fut lancé le et finalement lancé le sous le commandement du commander Joseph L. Skoog Jr pour l'équipage bleu et James D. Kearny pour l'équipage or (équipage rouge dans la Marine nationale)[3].
Après des essais en mer en novembre et , sous la conduite successive des deux équipages, le James Madison prit part à sa première patrouille à partir du . À la fin de l'année 1966, il a terminé sa seconde mission[3].
Embarquant à la base des missiles balistiques Polaris A-3, le James Madison fut modifié pour accueillir des Poseidon C-3 durant sa première révision à quais ainsi qu'un nouveau système de tir, le Mark 88. Au début des années 1980, le sous-marin fut à nouveau accueilli à quais, au chantier naval de Newsport News, pour une seconde révision qui permit notamment de remplacer les Poseidon C-3 par des Trident C-4[4].
D'après l'article d'un journal de presse de Jack Anderson datant du , le James Madison serait entré en collision avec un sous-marin de la marine soviétique non-identifié en mer du Nord. Un télégramme de Brent Scowcroft (conseiller du président Nixon à la Défense) à Henry Kissinger (secrétaire d'Etat), déclassifié par la CIA le , confirme cet incident[5]. Le James Madison a gagné Holy Loch en Écosse afin d'y subir des réparations. Selon la Federation of American Scientists, il s'agit d'un SNA de la classe Victor[6]. L'US Navy ne fit aucun commentaire sur cet incident[7].
La période d'inactivité du James Madison débuta le alors qu'il était stationné au Mare Island Naval Shipyard à Valleko en Californie. Il fut officiellement retiré du service actif le et rayé des registres de la marine le même jour. Sa période d'inactivité se termina le . Il participa alors au programme de recyclage des sous-marins nucléaires basé à Bremerton, dans l’état de Washington, recyclage qui se termina le [7].
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